Cacaoculture sans déforestation

La cacaoculture sans déforestation fait appel à la mise en place d’un système de production à faible empreinte écologique. Il s’agit en effet d’une pratique culturale entrainant un taux de conversion minimal au niveau du site. Dans le cas du Cameroun, la première exigence porte sur le respect de la loi forestière qui distingue la zone de forêt permanente et la zone de forêt non permanente. Il est strictement interdit de pratiquer la culture du cacao dans la zone de forêt permanente. Dans la zone de forêt non permanente où elle est autorisée, elle doit se faire en préservant l’essentiel de la biodiversité c’est-à-dire avec un taux de conversion strictement minimal.  L’Union Européenne qui est le principal acheteur des fèves du Cameroun à travers sa commission est en cours d’élaboration d’un règlement qui entrera en vigueur dès 2025 dont l’objectif est d’interdire l’importation du cacao ayant causé la déforestation.

La SODECAO a mis en place une stratégie pour accompagner les producteurs à respecter cette exigence adossée sur un système de production agroforestier intensif.

Transformer le cercle vicieux de la déforestation causé par les faibles rendements en cercle vertueux.

Pour y parvenir la SODECAO produit et met à la disposition des planteurs du matériel végétal amélioré (cacaoyer et bananier) pour la réhabilitation des anciennes parcelles peu productives, renforce leurs capacités techniques en entretien et réhabilitation du verger, les aide à mettre sur pied une stratégie optimale de protection et de fertilisation du verger. Tout ce paquet d’appui les aide à obtenir de bons rendements sur des parcelles en production et des parcelles réhabilitées ; ce qui conduit à réduire la tentation de déforester pour créer de nouvelles parcelles.

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