NEO-INDUSTRY S.A – SODECAO : Les bases d’un partenariat

Le Président Directeur Général de Néo-Industry S.A a récemment effectué une visite de travail à la SODECAO. Echanges avec le Directeur Général et mise sur pied d’une convention de partenariat entre Néo-Industry S.A et la SODECAO étaient au cœur des débats.

M. Emmanuel NEOSSI, Président Directeur Général de l’entreprise Néo-Industry S.A, promoteur de l’usine de transfor- mation des fèves de cacao basée à kékem, département du Haut Nkam, région de l’Ouest, a été reçu en audience le 02 juillet 2019 par le Directeur Général de la SODECAO. M. Emmanuel NEOSSI est à la tête du nouveau fleuron de l’économie nationale, la puissante usine de transformation de 32 000 tonnes de fèves de cacao/an, 26 000 tonnes de produits dérivés, 54 milliards d’investissements, 825 emplois directs et 2 000 emplois indirects. Taux de transformation des fèves en 2020 : 40%. C’est ce grand investisseur qui a effectué une visite de travail à la SODECAO. Après un échange en tête à tête, les équipes de travail des deux entreprises se sont retrouvées dans la salle des Actes de la SODECAO pour un partage d’expérience d’une part et poser les bases de la rédaction d’une convention de partenariat d’autre part. Le Directeur Général de la SODECAO, M. EkO’O AkOUAFANE Jean Claude, souhaitant le bienvenue à son hôte, l’a remercié pour sa disponibilité et félicité pour son œuvre qui fait la fierté du pays. Néo-Industry S.A est une opportunité pour la croissance de la filière cacao et partant le développement du Cameroun. Lors de l’inauguration de l’usine à kékem, le 27 avril 2019, le Directeur Général de la SODECAO a dit avoir pressenti la problématique de l’approvisionnement de cette usine en matières premières. En effet, la production cacaoyère nationale semble déficitaire au regard de la forte demande des broyeurs tant nationaux qu’internationaux. Car, a-t-il révélé, un nombre important d’industries de transformation telles que Sic-cacao qui broie près de 55 000 tonnes de cacao chaque année, Chococam, Néo-Industry S.A qui table sur une transformation de 32 000 tonnes et Atlantic Cocoa Cooporation installée à kribi qui utilise 30 000 tonnes, doivent se partager la production nationale de cacao estimée à 250.000 tonnes.

Parallèlement les exportateurs de fèves, de plus en plus nombreux, détournent une grande partie de cette production au profit des broyeurs installés au-delà de nos frontières. C’est dire que si l’on n’y prend garde, le Cameroun risquerait d’être rayé de la liste des pays exportateurs de cacao. Selon les propos du Directeur Général, il est grand temps de trouver des solutions à cette importante problématique. Aussi, M. EkO’O AkOUAFANE Jean Claude a-t-il dit à son hôte l’intérêt qu’il y aurait en marge de l’usine de transformation, d’être capable d’assurer soi-même son approvisionnement en matières premières, à travers la création des exploitations cacaoyères modernes. Dans cet ordre d’idées, seul un partenariat gagnant-gagnant entre Néo-Industry S.A et la SODECAO pourrait permettre de sécuriser le marché de cacao. De fait, il est davantage question de passer d’une économie de rente à une économie de transformation qui génère de la valeur ajoutée, des emplois, etc. Prenant la parole, le Président Directeur Général de Néo-Industry S.A a remercié la SODECAO pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé et déclaré être disposé à nouer un partenariat avec la SODECAO. Pour passer de la parole aux actes, le PDG a annoncé la mise à la disposition du projet de 20 000 ha de terre dans la vallée du Ntem et la constitution d’une équipe de travail de Néo-Industry S.A qui va se joindre à celle de la SODECAO pour l’étude et la finalisation du projet de convention de partenariat. De l’avis du PDG, la SODECAO est une entreprise sûre qui garantit la qualité du matériel végétal et qui dispose des instruments techniques pour la création des exploitations cacaoyères modernes, dans un délai court permettant d’alimenter l’usine. Au terme des échanges, une convergence de vues entre les deux entreprises s’est dégagée pour le développement de la composante production du matériel végétal en marge de l’usine de transformation. La plate-forme de travail mise sur pied devrait permettre à long terme, d’assurer un approvisionnement ininterrompu de Néo-Industry S.A.